[RP GLOBAL] Votre arrivée sur l'île.

par **E.V.E.** Jeu 31 Aoû - 21:53

Votre arrivée sur l'île

Vous vous réveillez dans un bâtiment inconnu. Il y a des gens tout autour de vous, qui semblent être dans la même situation, et ils vous sont tous aussi étrangers les uns que les autres. Le téléphone qui ne ressemble pas au votre dans votre poche refuse de s'allumer.

Que faites-vous ? Où allez vous ? Cherchez vous une sortie ? Seul ? En groupe ?

Une annonce au travers des enceintes vous explique pourquoi vous êtes là.

Comment réagissez-vous ?

Le "E.V.EPhone" s'allume, et vous dévoile votre Ultimate.

Qu'en pensez-vous ? Vous en doutiez-vous ?

Enfin, vous pouvez sortir.

Vers où allez-vous ?

Dites nous tout. Dans ce RP, décrivez vos premières minutes sur l'île - vos premiers sentiments sur l'île.

N'oubliez pas de vous aider du contexte !
Attention, votre réponse doit être faite indépendamment des autres. Vous ne pourrez pas poster deux fois non-plus.

par **Agnes Cheshire** Ven 1 Sep - 5:20

Arrivée sur l'île
FT. MON DIEU, QUI ?
[RP GLOBAL] Votre arrivée sur l'île. 1473450127-imgrp

Les yeux fermés, Agnes est paisiblement allongée sur le sol. Pour diverses raisons, elle en a l’habitude, aussi cela ne la dérange-t-il pas, et elle ne s’alarme pas immédiatement.
Mais aussi bête la jeune femme soit-elle, elle ne peut pas rester éternellement couchée par terre sans souvenir remontant à avant cela, et ne jamais se poser la moindre question. Bientôt, elle ouvre les yeux, paniquant soudainement :
« Où suis-je ? », se demande-t-elle.
Immédiatement, elle se persuade qu’elle a fait quelque chose de mal, ou qu’elle n’a pas fait assez attention, et qu’elle s’est encore mise dans une situation des plus terribles, mais quand elle se décide d’utiliser la fonction la plus basique de ses globes oculaires et regarder autour d’elle, elle réalise qu’elle est dans un couloir, entourée de plein d’autres personnes qu’elle ne connaît pas et qui ne semblent pas non-plus se connaître les-uns-les-autres, ce qui n’est pas l’image qu’elle se fait d’une situation de kidnapping à courte ou longue durée.
Perdue, sans plus réfléchir, elle se relève délicatement, de peur de s’abîmer, peut-être, et se dirige timidement vers l’inconnu le plus proche. Elle tient ses mains contre son cœur comme elle le fait si souvent, et se met droit devant lui pour s’assurer d’attirer son attention.
« Euh… commence-t-elle, prenant son temps pour s’exprimer, excusez-moi… Pourriez-vous m’indiquer où on se trouve ? »
Elle regarde l’inconnu dans les yeux de son grand regard mouillés, l’air déjà désolé de l’avoir dérangé, mais espérant une réponse, ou au moins de la compréhension de sa part.
L’inconnu, cependant, la regarde tellement de travers que son visage s’incline, et fronce les sourcils.
« Bien sûr, on est chez moi, tu vois pas ? », répond-t-il d’un ton agressif.
Agnes entre-ouvre la bouche, surprise ; l’espace d’un instant elle croit ses mots et se pose toutes sortes de questions, mais il ne lui suffit que d’une seconde de réflexion pour réaliser que cet homme à qui elle s’est poliment adressée l’envoie violemment bouler sans la moindre raison.
Voyant qu’elle n’a pas encore bougé, il ajoute :
« Bah je sais pas plus que toi, duconne. Tu vois pas qu’on est tous paumés ? Allez, dégage, tu me fais perdre mon temps. »
Par réflexe, la jeune femme baisse les yeux et se décale sur le côté, afin de laisser son interlocuteur qui auparavant ne donnait pas le moindre signe de bouger s’en aller. Alors qu’il est déjà plusieurs pas plus loin, elle a toujours les yeux rivés sur le sol, ayant du mal à dissimuler le fait que des larmes bordent ses paupières. Elle a l’habitude qu’on soit injuste et violent avec elle, mais elle ne s’y habituera jamais complètement, et ne peut pas s’empêcher d’être choquée et blessée à chaque fois.
Bien que l’échange ait été assez fort, personne ne vient lui parler, pour la consoler, ou par politesse, tout simplement. Au milieu de tous ces inconnus, elle se sent plus perdue que jamais – en en plus, elle se sent ridicule.
Elle ne sait pas où elle est, et ça ne fait que quelques minutes qu’elle est là, mais elle déteste déjà cet endroit.
Cependant, elle décide soudain qu’elle ne peut pas se laisser abattre ; fronçant ses adorables petits sourcils, les yeux encore humides, elle lève la tête, et jette un regard de plus alentour, avant de s’avancer dans le couloir à la recherche d’une sortie.
Au bout, elle trouve une cage d’escaliers, avec d’autres inconnus dedans. L’espace d’un instant, elle se dit que peut-être que ceux-ci seront plus respectueux, et qu’elle pourrait leur poser une question moins bête, mais elle se décourage rapidement.
« Ça n’en vaut pas le coup. », se dit-elle.
Hésitante, elle avance lentement dans les couloirs, jetant des regards dans tous les coins, de tous les côtés, pour s’assurer de ne rien rater d’important, mais un sentiment plus en plus fort que tout ce qu’elle fait ne sert à rien l’entoure, et bientôt, elle sent qu’elle va laisser tomber, se rassoir sur le sol et attendre que les choses passent.

Mais c’est à ce moment-là que l’annonce qui traverse tout le bâtiment commence. Ne s’y attendant pas, elle laisse sortir un petit « han ! » surpris sur le coup, puis écoute attentivement le message, se concentrant autant qu’elle en soit capable sur ce qui est dit.
« U… Ultimate ? »
Agnes est surprise, voire choquée par tout ce qu’elle vient d’entendre, et elle sait encore moins quoi faire qu’avant, entourée d’inconnus qui risquent de s’en prendre à elle comme ça, mais la seule chose sur laquelle son esprit se bloque est le concept d’Ultimate.
Si elle a bien compris, il s’agit d’un talent, d’une capacité dans laquelle une personne excelle, plus que qui que ce soit d’autre, et chaque individu à l’intérieur de ce bâtiment en possède un – même elle, donc. Mais Agnes n’est bonne à rien ; elle ne comprend pas ce qu’elle fait là, elle aussi, alors qu’elle a beau y réfléchir, même aux choses qu’elle aime faire, elle n’est pas si forte.
Elle commence à se demander si ce n’est pas encore la vie qui lui joue un tour, à l’envoyer dans une expérience horrible où elle n’a même pas de raison d’être à la base, quand elle remarque soudain que tout le monde a dégainé un téléphone absolument identique, et fixe son écran.
Elle reste immobile un instant, le temps que l’information monte à son petit cerveau, puis pour la première fois depuis son arrivée, elle palpe ses poches, et y trouve un téléphone qui n’est pas le sien – un téléphone exactement comme celui des autres.
L’écran est allumé, et sur un fond uniforme s’affichent « E.V.EPhone », un nom étrange, « Agnes Cheshire », le sien, « Ultimate Victime », et
et
Ultimate Victime.
Elle en rirait presque, mais la réalité de la situation rend la chose trop horrible. Ultimate Victime. C’est elle. L’Ultimate Victime.
Ça veut dire que personne en ce monde n’est une victime plus qu’elle.
Ça veut dire… qu’elle est condamnée, d’une certaine manière.
Elle reste là, immobile, à fixer l’écran, mais le voyant flou, et bientôt ses yeux s’emplissent de larmes, qui coulent à grand flot sur ses joues. Elle n’a même pas la force de cacher qu’elle pleure, et se laisser sangloter tout le monde, se répétant dans son esprit les mots « Ultimate Victime ».
C’est si horrible. Si ridicule. Si horriblement ridicule. Elle n’arrive pas à y croire et pourtant… ça ne peut pas être un hasard. Tous ces inconnus doivent aussi avoir un Ultimate qui leur correspond.
Elle entend une autre annonce par les enceintes, mais n’arrive pas à son concentrer dessus, trop occupée à pleurer et essayer de se dire que ça va aller, qu’elle réagit trop pour rien, que ça ne change rien, au fond, et qu’elle devrait s’inquiéter plus de sa situation présente. Elle n’a rien compris, et quand elle voit le groupe se déplacer en masse, elle le suit sans trop regarder, lentement comme un zombie.
Ainsi, elle atteint l’extérieur. Elle est d’abord aveuglée par la lumière du jour, mais respirer du bon air frais la fait se sentir un petit peu mieux, et lui permet de se calmer. Des larmes coulent encore sur ses joues, mais elle ne sanglote plus. Ne sachant pas quoi faire, les gens autour s’éparpillant trop pour qu’elle puisse les suivre, elle jette un autre coup d’œil au téléphone qui est resté dans sa main, et voit un dossier à son nom, avec des informations sur elle, et un numéro de chambre.
Elle se dit qu’elle pourrait s’y rendre, mais cette pensée la rend malade, et elle décide de plutôt s’assoir sur un muret quelques pas plus loin.
Assise, elle souffle, et ferme les yeux, tentant d’oublier ce qui la fait souffrir. Elle repense à la chambre qu’elle voit comme son unique but à présent, et elle se dit « après. »
L’Ultimate Victime a déjà commencé à démontrer son talent d’une manière fantastique.

par **Anko Arihito** Sam 2 Sep - 23:05

Arrivée d'Anko sur l'île.

Tu as les yeux fermés Anko. Tu lâches un grognement en reprenant conscience. Tu te rends compte que tu es par terre. Et tout de suite, tu réagis. Tu ouvres tes yeux, et te relèves prestement. Dépoussiérant ton costume cravate hors de prix. «Où suis-je ?» te demandes-tu. Tu te poses cette très bonne question en remarquant que tu n'es pas seul. En effet, plusieurs autres personnes semblent être aussi perdues que toi. Et voyant l'accoutrement de certains... Ils ne devaient pas mériter ton attention. Peu de personnes méritent l'attention du grand Anko Arihito. Observant les lieux en quête d'un quelconque indice. Tu décides de te séparer du groupe de personnes et part dans les couloirs. Tu marches rapidement, jetant des coups d’œils pour voir si tu es suivi. Après tout, on t'a certainement reconnu, et pour le moment, tu ne veux pas avoir affaire à des fans hystériques qui risquent de te sauter dessus pour avoir un autographe. Tu sursautes légèrement quand une annonce se fait entendre. Tu écoutes attentivement le message, des «Ultimates ? », des personnes étant les meilleurs dans des domaines spécifiques ? Et le bâtiment en est rempli ? Tu fronces les sourcils et réfléchis, quel est donc ton Ultimate ? Tu es bon en tout après tout. Ton seul défaut est de ne pas en avoir. Tu remarques que plusieurs de ces «Ultimates» on sortit un téléphone identiques et tu fais de même. Après avoir fouillé tes poches, il s'allume affichant un «E.V.EPhone» quel nom étrange ! Tu ne sais pas qui est l'inventeur de ce téléphone mais il n'est pas très doué pour trouver des noms. Sur l'engin se trouve ton nom «Anko Arihito» et un «Ultimate Haughty». Ultimate Haughty. Quoi ? Quelle est cette blague tout sauf amusante ! Tu gardes ton calme mais tu bouillonnes à l'intérieur. Tu es prêt à exploser. Hautain... Toi hautain ? Il est vrai que tu es méprisant avec les pauvres et les personnes qui ne méritent même pas que tu leur accorde un regard. Que tu aimes rappeler à quel point que tu es riche. Que tu apprécies quand tu mets une distance entre toi et une personne pour lui montrer ta supériorité intellectuelle. Mais cela ne veut pas dire que tu es hautain....
Tu ne comprends pas. Ils ont dû se tromper ! Cela ne fait aucun doute. Tu dois être un autre Ultimate ! C'est la seule explication possible ! Sortant de tes pensées quand tu vois qu'un groupe se dirige vers un autre endroit, tu décides de les suivre. Avec un air renfrogné. Tu jettes des regards hautains aux personnes qui osent t'observer. Ahaha c'est beau le déni. Puis vous sortez dehors et tu pars t'isoler. Tu veux un endroit calme où tu puisses réfléchir. Serrant un peu plus ta cravate, tu fis parler ta frustration en donnant un coup de pied dans un caillou. C'est ridicule ! Un véritable scandale, ton père va en entendre parler ! Tu vas même écrire un livre dessus. L'Ultimate Haughty n'a pas dit son dernier mot.

Ʃkaemp はは ™

par Invité Dim 3 Sep - 22:09

Surpris, Jan sursaute et ouvre grand les yeux, seulement pour se retrouver au milieu d’une cage d’escaliers qu’il n’avait jamais vue auparavant, entouré d’illustres inconnus, ce qui ne fait qu’augmenter sa surprise et sa confusion.
Il n’arrive pas à souvenir de ce qu’il faisait il y a un instant, ni à comprendre comment il a pu se retrouver là. Ne sachant que faire ni penser, il observe les personnes assises, allongés, ou maladroitement debout, tout autour de lui, et se rend rapidement compte au vu de leur attitude et à l’écoute des conversations de quelques-uns qu’ils ne savent rien de plus que lui.
Il fronce les sourcils. Il se sent véritablement perdu et n’a jamais fait face à ce genre de situation auparavant – tout cela lui est d’autant plus désagréable que ne sachant pas quoi faire, il ne tient pas la scène sous contrôle.
« T’as qu’à rester là en attendant que les autres fassent quelque chose. Faire la même chose qu’eux au même moment serait se fatiguer en vain. »
« On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Lève-toi, et marche, mon grand. »
« Vire les autres de ton chemin et prends le contrôle. »
Les bras croisés, il ne se retient pas de pousser un soupir, jugeant que c’est une réaction normale à avoir dans ce type de situation. Il a du mal à y réfléchir, ses pensées étant trop pressées de se débarrasser de leur problème, et il n’arrive pas à définir s’il s’agit d’un enlèvement à grande échelle ou s’il a perdu la mémoire dans quelconque accident.
Finalement, il hausse les épaules et se lève adroitement, ayant décidé que rester immobile serait la pire idée possible. Il jette un dernier coup d’œil aux inconnus l’entourant, presque content de ne pas avoir à leur sourire faussement, puis se dirige vers le bas des escaliers, là où se situerait le plus logiquement une sortie.
Il marche dans un long couloir qu’il est absolument certain de n’avoir jamais traversé. Des pensées angoissées commencent à traverser son esprit, mais elles sont rapidement annulées par tant d’autres qui, chacune à leur manière, restent calmes et confiantes. Étant, et ayant surtout l’air largement moins stressé que toutes les personnes l’entourant, il marche d’un pas tranquille, les mains dans les poches. Il sent un téléphone dans sa poche, mais n’y prête pas attention, assumant que c’est le sien.
Bientôt, il arrive devant ce qui semble être la porte d’entrée du bâtiment ; il s’en approche, mais remarque bientôt que les personnes devant sont déjà en train de tenter de l’ouvrir, en vain.
« Ah, shit. »
Il est prêt à commencer à réfléchir à un nouveau plan d’action, passant de nouveau la main dans sa poche afin d’en sortir son téléphone, mais il est coupé dans sa réflexion par une voix traversant tout le bâtiment au travers, visiblement, d’enceintes dispatchées un peu partout à l’intérieur.
Écoutant attentivement la voix déclarant distinctement son message, il jette un coup d’œil au smartphone qui est dans sa main. Il fronce les sourcils, réalisant que ce n’est pas le sien ; celui-ci porte le nom de E.V.EPhone et refuse de s’allumer. Ça ne dit rien qui vaille, mais il en détourne l’attention, afin d’être certain de ne rien rater du message qu’il entend.

Ultimate. Lui et toutes les personnes l’entourant sont des Ultimate. Par réflexe, il jette un regard alentour, le posant sur chaque personne et se demande ce que leur talent peut-être – mais n’ayant pas assez d’éléments pour déterminer facilement une chose de la sorte, il s’arrête pour se faire, figurativement, face à lui-même.
« Ultimate Diva. Ultimate Emmerdeur, peut-être. »
Refusant d’écouter ses propres pensées, il tente de réfléchir à ce que pourrait être son propre Ultimate. Il se sait plutôt doué en pas mal de domaines, mais il n’a rien remarqué qui ressorte particulièrement ; s’il se montre constamment sous un jour parfait, il ne s’est jamais trouvé de hobby particulièrement plus plaisant que les autres, ou dans lequel il puisse être absolument sûr surpasser tout le monde.
Son regard est attiré par l’écran du téléphone dans sa main qui s’est enfin allumé, alors qu’il n’a appuyé sur rien. Il observe l’écran alors qu’apparaissent les mots Jan Lyons, « Ultimate Pianist ».
Souhaitant absolument conserver son air neutre, il se retient d’avoir quelconque réaction montrant sa surprise, mais il peut largement la ressentir. Pianiste ? C’est un fait, le jeune homme sait jouer du piano, et il s’en sort même plutôt bien, mais il a parfaitement conscience qu’il n’a rien de si spécial en la matière non-plus. Il commence à se demander si cette histoire d’Ultimate n’est pas une connerie, quand soudain, prenant joliment leur temps, apparaissent d’autres mots sur son écran, en dessous des précédents.
Ultimate Liar apparaît, sans guillemets, en gras, entre le précédent titre d’Ultimate et les mots Team Splendid auxquels il n’a pas encore prêté attention.
U l t i m a t e L i a r .
Évidemment, tout est logique à présent ; mais trop surpris, trop choqué, il laisse le téléphone lui échapper des mains et tomber platement sur le sol. Il reste immobile quelques secondes, regardant droit face à lui, se sentant soudainement perdu.
« Haha. C’est vrai que ça te va bien. »
Il coupé de sa malheureuse rêverie par le visage de quelqu’un, en face de lui, qui le regarde d’un air légèrement inquiet, et troublé lui-même, suivi par un corps avec un bras qui lui tend le téléphone qu’il a fait tomber.
« Fais gaffe, je ne sais pas si tu as remarqué, mais tu as fait tomber ça. », lui dit la personne cachée derrière tout ce visage et tout ce corps et tout ce bras.
Jan cligne rapidement des yeux, et lui prend rapidement le téléphone des mains, se retenant de lui arracher, de peur qu’il lise ce qu’il y est inscrit. Il sourit de son air le plus galamment inquiet, et répond :
« Ah, merci… Désolé, je suis un peu troublé par la situation. »
Il lui fait un signe de tête reconnaissant, et fait mine de détourner son attention vers autre chose, afin de s’assurer qu’elle s’en aille et s’occupe de ses propres problèmes.
Il fixe encore un moment son écran, s’adossant à un mur afin de s’assurer que personne ne le voie. Ce n’est pas qu’il ne lui correspond pas, loin de là, au fond de lui, il en a bien conscience, mais ce titre ne lui plaît pas. Il ne veut pas être l’Ultimate Menteur. Il ne veut pas être un menteur. Il veut juste être quelqu’un de charismatique et plaisant, qui ne se laisse abattre par rien.
Fourrant le téléphone dans la poche, il pousse un discret soupir, puis sourit calmement.
Bon. Un faux Ultimate. Qui lui est donné en plus. Les choses seront faciles ; mais il pourra quand même jouer à un petit jeu qui l’occupera bien. C’est tout ce qui importe – il vaut mieux qu’il se concentre sur les avantages de la situation avant que d’autres parties de son esprit commencent à se sentir brimées et contredites.
Il passe calmement par la porte d’entrée à présent ouverte, et observe sans se presser le paysage l’entourant. Cette situation est une occasion parfaite de s’amuser et prouver ses capacités ; bien sûr qu’il est content d’être là !
L’Ultimate Liar s’est déjà menti à lui-même.

feat. l'Ultimate Scientist; "Arrivée sur l'île"

par **Katsue Hirotori** Mar 5 Sep - 22:50

Arrivée sur l'île

Il lui fallut un certain temps. Des secondes qui lui semblèrent durer une éternité, alors que ses sens lui revenaient progressivement. Les yeux entrouverts, elle regardait les taches floues qui l'entouraient devenir progressivement des formes plus nettes, et les sons déformés et distants qui lui parvenaient devenir à leur tour des voix, des cris et des pas. Puis elle réalisa. Des gens. Des centaines, peut être même des milliers. Et plus ses sens lui revenaient, plus elle réalisait le nombre effarant de personnes qui l'entouraient.

Elle serra discrètement les doigts pour s'assurer que ses muscles étaient fonctionnels, puis sentant qu'ils répondaient parfaitement, elle se leva d'un bloc, se mettant immédiatement en position de défense. Tournant sur elle même pour avoir bien en vue toutes les personnes qui l'entouraient, elle se déplaça lentement pour se retrouver le plus loin possible de tous les groupes d'inconnus. Ca lui laisserait plus de temps pour anticiper une éventuelle attaque, et riposter. Puis elle réalisa que les gens autour d'elle étaient tout sauf hostiles, et ne lui prêtaient quasiment pas attention.

Elle ramena lentement ses bras le long de son corps, et considérant qu'elle n'était pas en danger immédiat, prit le temps d'analyser un peu plus son environnement avant de prendre la moindre décision. Son regard vif parcourut la foule du regard à la recherche d'un individu qui serait un peu moins perdu que les autres, mais partout où elle regardait, le résultat était le même. Des gens perdus, paniqués ou furieux, des gens qui cherchaient une issue et d'autres qui se réveillaient à peine. Mais elle était certainement l'une des dernières à se réveiller, à en juger par le nombre de personnes rassemblées, qui avait visiblement renoncé à trouver une sortie à cet immense bâtiment.

Alors qu'elle jetait un regard aux portes, tentant de juger à distance de leur solidité, sa main alla machinalement vers la poche où se trouvait son portable, mais ses doigts se refermèrent sur un objet froid et inconnu. Alors qu'elle réalisait qu'à l'exception de ses vêtements, elle n'avait plus aucune de ses affaires personnelles, et qu'elle sortait l'étrange tablette de sa poche, une voix retentit dans le bâtiment, et elle tressaillit, de nouveau sur ses gardes. Impossible de repérer les hauts parleurs, la voix semblait venir de partout et de nulle part à la fois...

Une expérience sociale... Mais elle n'était pas un cobaye, et de toute manière, que pouvaient ils bien espérer tirer d'elle? Elle croisa les bras avec amertume, réalisant la sombre situation dans laquelle elle se retrouvait, fouillant dans sa mémoire pour essayer de comprendre comment et pourquoi elle avait bien pu finir ici. Quand la tablette vibra entre ses doigts, et attira de nouveau son attention.

Katsue Hirotori. Donc ils savaient bien qui elle était, et ce n'était pas un hasard si elle se retrouvait ici. Puis... Ultimate self defense. Elle resta immobile pendant quelques longues secondes, puis ses yeux se fermèrent lentement. Bien sûr qu'elle savait que ça lui attirerait des ennuis. Mais elle n'avait jamais pensé que cela irait si loin. Elle s'était fait remarquer, en voulant à tout prix devenir la plus forte, et à vouloir en retirer de l'argent...

Puis ses yeux se rouvrèrent, et un son lui fit hérisser les poils. Elle prêta à peine attention à la voix qui leur expliquait la signification du dernier mot, et le rôle des fameux groupes qu'ils avaient formé pour leur petite expérience. Elle n'avait d'yeux que pour les portes, à cet instant. Ces portes, qui s'ouvraient vers la liberté. Ou du moins, vers ce qui à priori allait être leur nouvel environnement. Elle rangea rapidement son nouveau téléphone dans sa poche, analysant déjà à toute vitesse les mouvements de la foule qui réalisait à son tour que les portes étaient ouvertes.

Un pas, puis un autre. Si quelqu'un devait sortir parmi les premiers, c'était bien elle. Elle était l'ultimate self defense. La personne la moins à même d'être blessée ou tuée quoi qui l'attende dehors. Et qui sait ce qui les attendait d'autre à l'intérieur...

Des pas plus rapides, elle accélérait et se rapprochait de la foule. Mais alors qu'elle s'apprêtait à y entrer pour atteindre la porte, son élan fut coupé par un mouvement attirant subitement son attention. Elle évita au dernier moment la jeune fille qui, sûrement bousculée par le mouvement de foule, venait de tomber à ses pieds. Elle hésita une fraction de secondes à la contourner pour continuer son chemin. Mais si elle faisait, elle finirait probablement piétinée, et quelque part, elle se sentait presque coupable de n'avoir même pas esquissé un geste pour la rattraper, trop préoccupée par atteindre la sortie.

Jetant un oeil autour d'elle pour s'assurer que les autres étaient trop loin pour la piétiner elle aussi, elle se pencha, et la prit dans ses bras, avant de la prendre sur son épaule, sans lui laisser le temps de protester ou de réagir. Songeant qu'elle était légère, elle prit quelques secondes pour s'habituer à ce nouvel équilibre, pliant un peu les genoux pour l'évaluer, puis elle plissa un peu les yeux. Maintenant bien la jeune fille d'un bras, elle s'élança vers la foule.

Tout allait très vite, et la foule bougeant en permanence lui demandait une attention considérable, mais elle gardait son sang froid et évoluait sans perdre de temps, se glissant entre les gens comme une anguille et évoluant dans les creux qui se formaient par instants. Elle n'avait pas de raison d'avoir peur, elle était dans son élément. Elle était l'ultimate self defense. Elle était intouchable. Et elle avait tellement assimilée la jeune fille qu'elle portait comme son propre poids et corps, qu'elle non plus n'avait dû toucher personne.

Elle parvint hors du bâtiment parmi les premiers, et continua d'avancer prudemment, pour éviter d'être bousculée par la foule qui suivait, et ne s'arrêta qu'une fois un peu à l'écart. Elle parcourut d'un regard son nouvel environnement, tout en surveillant du coin de l'oeil la foule, un peu dépitée. Une île. Ils étaient coincés sur une île. Comme un robot, elle déposa la jeune fille à côté d'elle, et sans un regard pour elle, elle commença à s'éloigner à grands pas de la foule qui commençait à s'épaissir, vers la ville encore vide.

Il avait fallu que ce soit une île...

par Invité Mer 6 Sep - 18:11

Arrivée sur l'île

ft. beaucoup de monde

« c'est ce jour-là que tout commença. »

Ran ouvrit doucement les paupières avant de rouler sur le côté, ce qui occasionna sa chute. Suite à ce réveil brutal, elle se hissa sur ses mains avec de grands yeux et regarda autour d'elle. Elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle se trouvait. Elle se retourna pour voir ce sur quoi elle avait dormi : un banc. Cela expliquait pourquoi elle avait un tel mal de dos. Elle se releva, son regard balayant les personnes qui l'entouraient. Elles semblaient tout aussi perdues qu'elle, certaines avaient même déjà commencé à paniquer. La brunette n'en était pas encore à ce point, car elle pensait qu'il ne s'agissait que d'un rêve.

Elle se faufila à travers la foule, puis après un certain moment, elle fut intriguée que rien ne se produire. Ses rêves étaient, d'habitude, très mouvementés. Il y avait aussi le fait qu'elle pouvait y faire ce qu'elle voulait; elle les contrôlait. Elle tenta de faire jaillir une boule de feu de sa main, mais sans succès. Ce ne fut qu'à ce instant précis qu'elle comprit que c'était la réalité. Elle commença à interroger les gens autour d'elle, cherchant à savoir s'ils savaient ce qu'il se passait. Personne n'en savait rien. Elle se dirigea vers une porte et tenta de l'ouvrir sans succès. Ils étaient enfermés ?

Alors que des larmes remplissaient peu à peu ses yeux, une voix résonna à travers tout le bâtiment. L'homme expliqua qu'il était l'Ultimate Scientist ainsi qu'ils étaient tous, eux aussi, des Ultimates. Il allait faire des expériences sur eux et ils allaient tous appartenir à un groupe distinct. Ran sentit soudainement quelque chose vibrer dans sa poche. Elle saisit le téléphone, surprise de constater que ce n'était pas le sien. Sur celui-ci était affiché ses informations. Ultimate Friendly, Spendids.

Amicale. Elle était la personne la plus amicale au monde ? Vraiment ? Elle songea que cette mise en scène n'était peut-être qu'une simple blague. Les portes de l'établissement s'ouvrirent et elle sortit, contente de pouvoir respirer de l'air frais. Puis l'hypothèse de la farce disparut en voyant la foule qui l'entourait. Elle ne sentit pas bien du tout sur le coup. Elle tomba dans le désespoir l'espace d'un moment... Puis fut résolue à en apprendre plus sur cet endroit.

Par Cheshire Cat pour Epicode

par **Lillia Mizutani** Jeu 7 Sep - 0:01

[RP GLOBAL] Votre arrivée sur l'île. Tumblr_nkany4Uwtq1tjehr9o1_500

...RAIIINNNBOOOW !

feat a lot of people

Lillia ouvre les yeux violemment en un zoom sur sa face aussi ridicule que sa position.

La petite était la tête à l'envers, les fesses collées au mur, jambes écartées, en jupe en plus, alors qu'elle semblait il y a quelques secondes être le plus paisible des anges dans son sommeil de sa bouille toute ronde. Lillia s'écrie un "OH" plus long qu'il ne devrait être après s'être roulée en boule trois fois de suite par terre, et faillir cogner un mur. Un cri aigu et porté qui réveilla surement pas mal des inconnus dans la même salle qu'elle. Elle se lève en un coup, comme revigorée pour une raison très très vague. Lillia soupire fort du nez alors qu'elle pose ses mains sur ses hanches. Elle s'essuie rapidement le filet de bave qu'elle avait le long de la bouche, et aussi fait coulé légèrement au sol dans son sommeil. C'est une splendide journée.

Lillia n'a pas la moindre idée d'où elle est, mais ça, ça arrive souvent. Comme ça arrive souvent elle ne se pose pas de questions. Il lui arrivait même de se perdre dans des endroits qui lui étaient pourtant très familiers, ou même d'oublier carrément. Elle se pavane alors tel un paon qui montre tout son attirail, elle court un peu partout, notamment dans les couloirs, elle passe à côté de gens, et sautille, faire notamment des onomatopée random alors qu'elle passe à côté des gens. Lillia a des bonds plutôt hauts quand on y pense, elle ne semble tenir en place l'enfant, elle balance ses bras ici et là, se met à sprinter d'un coup le long du couloir... Puis alors qu'elle passe une cage d'escalier, la petite saute d'un grand coup en espérant atteindre la plateforme plus bas.

C'est à ce moment précis que retentit une annonce.

Surprise.

Elle tombe sur quelqu'un qu'elle manque d'écraser.

Enfin manquer d'écraser c'est relatif, du point de vue de cette personne surement, se serait-elle prit le coude de la petite dans la tronche suivi d'un fort cognement de l'arrière crane contre le sol. Qu'en est-il de Lillia ? Et bien, pour sa part, elle se cogne le visage contre le mur derrière l'individu devant lequel elle tombe, puis se ramasse sur cette personne. La russo-nippone reprend ses esprits un peu plus tard, incapable de savoir combien de temps s'est écoulé entre ici et là. Elle n'entend rien sauf le brouhaha des discussions alors qu'elle se relève péniblement, elle entend des gens, il y en a beaucoup, beaucoup trop pour qu'elle ose les regarder, les assimiler, les écouter. Cela s'agite, cela parle, cela ne se calme pas. Un peu sonnée, les jambes en compote, même si habituée à la secousse, à sa maladresse. Elle n'a pas atteri quelque part inconfortable, au contraire. Lorsqu'elle ce sur quoi elle est tombée, elle remarque que cette chose est humaine.

-"AWAWAWAAWAWWAWAWAAA", s'écrie-t-elle, alors qu'elle s'agenouille à ses côtés. Elle panique, parce que la personne semble encore dormir, et on lui a appris que si elle rentrait dans les gens et que les gens la regardait pas après, c'est qu'il y avait peut-être un problème. Elle prend la personne par les épaules et la secoue de toutes ses forces. Pas de réponse, si ce n'est un crachat plus violent presque comique et l'assurance que la personne ne lui répondrait pas. Puis elle recule et essaie de voir si la personne bouge bien. Elle respire. Lillia soupire, toujours suante.

La petite se lève en un bond. Peut-être pour chercher de l'aide ou sûre que l'individu survivra, ou intéressée par autre chose d'un coup. Elle passe à côté des salles, d'autres salles, plein de salles, c'est comme s'il n'y acvait pas de fin. Cela amusait Lillia, qui considérait le lieu comme un immense terrain de jeu. Puis vint le fameux moment, le fameux moment où elle pense qu'elle rentre à nouveau dans quelqu'un. Et si cette fois elle tenta de ne pas trop se rater, ce fut cette tentative de rattrapage qui l'envoya se vautrer en un roulé-boulé pour finir sur la face devant la personne qu'elle voulait éviter.

Au moins elle n'aurait pas à nouveau causé à quelqu'un de perdre conscience. Enfin, plus qu'elle n'aie évité la jeune femme, c'est plus cette dernière qui réussit à l'esquiver comme il le fallait. Lillia ne comprend pas quand elle sent qu'on la saisit. Lillia comprend encore moins quand elle sent la jeune femme la porter courir de plus en plus vite. Lillia voit à peine les détails, encore moins les visages d'autrui. La personne l'ayant prise et posée sur son dos comme si c'était la plus facile chose à faire au monde faisait partie de celles qu'elle ne pouvait pas voir pour d'autres raisons, en effet la petite s'appuyait sur son épaule et son dos. Cependant, Lillia voit.

Elle voit un rouge, émaner de cette personne, une passion, une furie, une détermination qu'elle n'a jamais, au grand jamais pu percevoir chez quiconque qui soit avant. Pas une si féroce, si évidente, ni si pétante. Lillia n'a même pas besoin de voir son visage. Et puis devant elle, soit derrière Lillia et l'inconnue, comme, comme des suites de couleurs, certaines les ayant suivies de près, elle et le rouge, belles, claires, foncées, fortes, pastels, une palette qui émerveille.

Lillia n'a aucune idée d'où elle est, du pourquoi elle est là, du comment mais elle sait qu'elle va adorer être ici. Quand on la pose et l'oublie comme un élément du décor, Lillia gambade.

C'est autrui, l'ayant trouvée prête à dormir par terre devant le campus qui lui appris quel était son ultimate et quelle était sa chambre.

par Invité Jeu 7 Sep - 17:38

Ultimate... Quoi ?!

feat.du monde !

Hartwin ne devait pas perdre de temps. Il avait une affaire importante à régler et cela avait un lien avec son pays. C'était sa plus grande affaire en tant que détective privé et il ne s'était jamais autant tracassé la tête, remué les méninges. Il avait passé des mois sur ca et il sentait qu'il y voyait la fin. La vérité sur cette escroquerie allait bientôt être dévoilée.
Enfin, c'est ce qu'il pensait.

Tandis qu'il se réveilla avec difficulté, comme si on l'avait assommé avec une massue, il entendit de nombreux pas et un brouhaha incessant. Surprit de ne pas se trouver dans son petit appartement, Hartwin se leva d'un coup sans réfléchir. Il semblait être dans un énorme bâtiment, dans une sorte de hall, entouré de nombreux individus qu'il ne connaissait pas et qu'il n'avait jamais vu. Totalement perdu, il réfléchit où est-ce qu'il pouvait bien être.

Je ne me suis quand même pas endormi dans un centre commercial... ? Dit-il tout bas.

Cela aurait totalement pu être possible. Hartwin dormait peu, voire pas du tout récemment. Il n'avait pas de temps à perdre. Plus vite ce sera fait, plus vite il pourra se reposer. Hors, devant lui, se trouvait un tout autre problème qui ne tarda pas à l'inquiéter.

Où pouvait-il se trouver ? Comment ? Et pourquoi ?

Beaucoup de questions dont il n'avait pas de réponse. Son cerveau se mit alors en marche. Il fallait qu'il trouve une réponse et parmi tout ce monde, quelqu'un devait bien être au courant ! Il avança donc et observa la foule, cherchant quelqu'un d'abordable. Une femme qui était là et qui semblait patienter.

Excusez-moi. Sauriez-vous où nous sommes ?

Tout comme vous, je n'en ai aucune idée... Ni même comment allumer cet appareil !

Elle pointa du doigt ce qui ressemblait à un téléphone. Hartwin se mit tout de suite à fouiller dans ses poches. Il sentit quelque chose de froid qui ne ressemblait pas à son téléphone portable. Il le sortit et l'observa. L'écran était noir, il regarda ensuite le dos, les cotés. Rien. Pas un bouton, juste un écran noir.
Le grand blond remercia la jeune femme avant de partir se poser dans un coin tranquille, où il pourra réfléchir calmement sur cette situation.
Situation qu'il ne contrôlait pas du tout.

Il se mit à fouiller dans son autre poche. Il sorti un paquet de cigarettes, rassuré. Ils avaient peut-être pris ses autres affaires, mais ces personnes avaient au moins la gentillesse de lui laisser son paquet.
Il l'ouvrit et sorti la seule et unique cigarette qu'il y avait.

Putain...

Hartwin avait l'habitude de mettre un paquet neuf dans sa veste. Or, il n'y en avait qu'une seule. Plutôt embêtant pour un fumeur. Cette histoire commençait à l'agacer de plus en plus et toujours pas d'indices. Juste une tablette.

Soudain à sa plus grande surprise, une annonce au travers des enceintes nous explique pourquoi nous sommes là. Que nous avons été sélectionné parmi tant d'autres par la Confédération des Sciences Universelles (C.S.U) pour participer à une grande expérience sociale. Hartwin, ne comprenait toujours pas et cela n'expliquait pas comment il s'était retrouvé ici. Il n'avait rien signé, ni envoyé de demandes spéciales ou je ne sais quoi !
Sans avoir eu le temps de faire quoique ce soit, son appareil se mit à s'allumer dévoilant des informations sur lui. Hartwin découvrit son Ultimate : Ultimate Détective. Jusque-là rien de surprenant. Il avait conscience qu'il possédait des facilité pour résoudre des enquêtes. Mais en quoi cela pouvaient-ils leur servir ? Il continua de lire les informations à son sujet. Il n'y avait pas d’erreur.

Le bruit de fond augmenta lorsque tout le monde vit des portes s'ouvrir, certains se précipitèrent, tandis que d'autres, plus méfiants, ou perdu, restaient. Hartwin se mit à courir non pas vers la sortie, mais vers le plus de monde possible pour leur poser des questions.

Bonjour, veuillez m'excuser pour cette question mais qu'exercez-vous comme métier ?

L'homme le regarda de haut et se mit à lui dire sur un ton acerbe :

En quoi ça vous regarde ?! Vous n'avez pas d'autres questions plus idiotes que celle-ci ? Alors que nous avons été KIDNAPPE ?!! LAISSEZ-MOI TRANQUILLE !

L'homme parti vers la porte qui menait vers l'extérieur. Décidément, certains adultes ne savent vraiment pas garder leur sang-froid. Pensa-t-il.

Il continua sa recherche et avait demandé à plus d'une dizaine de personnes. Médecin, professeur de mathématiques, informaticien, jardinier, comptable et pleins d'autres encore. Il n'y avait absolument aucun lien entre chaque individu. Seul ce mot "Ultimate" résonnait dans sa tête. "Individus spéciaux"... "Ultimate Scientist "... Allons-nous vraiment servir comme des sujets expérimentaux, dans quel but ?
Il reprit la tablette et regarda une nouvelle fois les informations à son sujet.

Cuddle.

Un lapin ?

Ne pouvant plus rien faire ici, il se mit à rejoindre la sorti, rejoignant un nombre incalculable d'individus.
Une toute nouvelle enquête commença pour Hartwin Gunther.

par **Charly Censkid** Sam 9 Sep - 19:18

Arrivée sur l'île

Charly Censkid

Bâtiment inconnu

Je me réveille tranquillement, alors que je dormais bien dans le coin d'une salle.
Mes bras avaient attrapé dans mon sommeil une caisse en carton que j'ai inconsciemment utilisée comme coussin.
Je me relève et masse ma nuque endolorie.
...
Je suis où là ?
Je reste ainsi, fixé sur place à constater que je ne suis pas chez moi mais bien dans un endroit totalement inconnu et que je n'ai absolument aucune
idée de comment j'ai pu atterir ici. Je ne me rapelle même pas de ma soirée d'hier. Je me serais bourré à ce point ?
Je sort mon téléphone de ma poche. J'aimerais y voir l'heure, mais la seule chose que je peut voir est l'écran noir de ce qui n'est, en fait, pas MON téléphone.
Je murmure : "Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?"

J'observe les alentours.
Je vois tout plein de corps autour de moi. Ils sont morts ?! Non, certains commencent à s'éveiller.
Je regarde mes mains. Elles ne sont pas troubles, donc ça confirme bien que je ne suis pas en plein rêve lucide. On sait jamais, ça aurait pu expliquer.
Donc si j'admet que tout les autres sont dans la même situation que moi, on nous aurait massivement enlevés sans que l'on ne se rapelle de rien et placés dans cette salle sans rien nous dire. On aurait donc affaire à un tueur de grande ampleur qui veut nous voir tous souffrir pendant que nos poumons se mettent à fondre et que l'on s'étouffe avec un gaz mortel qu'il ne tardera pas à balancer une fois que tout le monde sera réveillé.
Ou alors, on pourrais penser à une énorme expérience sociale genre, expérience de Stanford menée dans l'ombre sans même notre autorisation. Si je pousse un peu cette dernière théorie, je pourrais même imaginer que moi mis à part, tous ceux qui sont ici sont en réalité des complices de l'expérience et que je suis le seul cobaye.
Dans ces deux cas, nous auraient-ils pris au hasard ? Je ne vois aucun visage familier j'imagine donc que ce ne serait pas un lien direct ou évident.
Mais il doit y avoir autre chose, je ne peut pas croire que celui qui nous a enlevé l'a fait en visant aléatoirement les gens... C'est beaucoup trop organisé pour ça.
Une chose est sûre, si nous sommes laissés à notre compte ainsi il ne sera qu'une question de jours au mieux ou d'heures avant que certains sangs chauds ne commencent à s'énerver.
Il vaudrait mieux commencer à observer ceux qui m'entourent, je trouverais peut-être des personnes avec qui m'associer et partager mes idées.

J'observe donc mes semblables. Tous expriment un sentiment d'incompréhension, tout le monde est assez perplexe devant notre situation, sauf quelques-uns dont je retiens les visages. Quelques personnent partent de leur côté dans les couloirs sombres, ils sont sans doutes partis chercher un moyen de sortir, mais ils n'ont pas encore compris qu'une organisation, par ce que cela ne peut-être le travail d'un seul homme, du moins j'en doute. Qu'une organisation, donc, qui a réussi à tous nous enlever, sans que l'on ne se rendent compte de rien, en esquivant les potentielles recherches que la police devrait faire sur nous en ce moment même, de nous amener tous ici dans ce même bâtiment et de nous faire réveiller en même temps, sans doutes grâce à un somnifère, ne va pas bêtement avoir oublié de fermer la porte de derrière. Enfin bon, au moins ils essayent. C'est mieux que la plupart des gens que je vois qui ne font rien que de partager le fait qu'ils ne savent rien.
Une fille en particulier attire mon attention. Elle est tout à fait sereine et souriante, et sautille en se baladant. Si l'on prends du recul pour voir toute la pièce et ses
occupants, le comportement de cette jeune fille se détache vraiment du reste. C'est comme si elle savait ce qui allais arriver et, par conséquent, en étais presque impatiente. Vraiment étrange. Il me faudra garder un oeil sur elle.
Une petite lumière se met à clignoter sur les quelques haut-parleurs installés dans les angles du plafond de la grande salle ainsi que dans les quelques couloirs.

Après quelques grésillements, une voix résonne entre les murs du vieux bâtiment. Une voix masculine, mais qui pourrait très bien être modifiée.
Elle se présente comme étant l'Ultimate Scientist. Un titre bien orgueilleux me semble-t-il. Elle se met à répondre à nos interrogations et ce en quelques phrases.
Ultimates. C'est donc ça qui nous liait. Mais alors, si je suis de ceux-là, en quoi suis-je si bon ?
C'est à ce moment que la tablette qui se trouvait dans ma poche se met à vibrer. Je la sort en même temps que tout les autres et y découvre ce qui sera mon titre ici.
Ultimate Sight. Qu'est ce que ça veut dire ? Que je suis la personne la plus agréable à regarder ?! Ah mais non, qu'est ce que je suis con ! Ca veut dire que j'ai la meilleure vue ! Mince, mes potes avaient raison alors, ma vue est si bonne que ça ?
Quelques dizaines de pixels au dessous de ce nouveau titre se trouvait une image de mouton, accompagné du titre " Lammy ". Je n'y porte que peu d'attention.
Encore une fois, la même voix expliquait au travers de ces hauts parleurs. Des groupes, des adversaires et des expériences menées sur nous.
C'est encore pire que ce que je pensais. Enfin, pas pire que le gaz mortel, mais c'est pas la joie non plus. Si les types s'y prennent bien..., ils pourraient nous faire monter les uns contre les autres...

La lumière qui clignotais sur les hauts parleurs finit par s'eteindre. Cette voix ne nous parlera plus.
Et donc ? C'est tout ? Ils nous laissent encore comme ça ?
Les grandes portes se mettent alors à s'ouvrir dans un bruit lourd de grincement, amplifié par l'écho de la salle.
Aussi tôt que l'entrebaillement des portes fut suffisant pour y laisser passer des gens, la grande masse quasi-immobile jusque maintenant se rua vers l'extérieur.
Certains solitaires suivirent le mouvement, tandis que d'autres, comme moi, décidèrent d'attendre encore un peu. Quelques minutes après le brouhaha, il ne reste à l'intérieur qu'une poignée de personnes. Malheuresement, cette fille qui semblait en savoir plus que nous n'est plus là, elle a dû profiter de la mélée générale
pour fuir avec les autres. Finalement, après avoir pris la précaution d'inspecter rapidement les couloirs vides, je décide de sortir du bâtiment afin d'en apprendre un peu plus sur notre nouvelle situation et la personne derrière tout ça.
Un grand soleil perce à travers des barrières électriques installées au loin. Celle-ci sont innateignables et ne semble pas avoir de failles.
Je ressort ma tablette que j'inspecte à nouveau en vain. Je finis par naviger entre les différentes applications qui y sont instalées et j'y apprends qu'une chambre est assignée à chaque personne. Nous allons donc rester longtemps ici sembe-t-il. Mais comment cette organisaiton compte-t-elle échapper aux forces armées du monde entier plus de quelques jours ? Je réfléchirais à tout ça plus tard. Si nous sommes contraints à vivre ici, et si je ne veux pas dormir dehors, autant se dépécher de trouver ma chambre.

par **Luce Millaray** Mer 1 Nov - 14:31

A Brand New WorldLe ciel au loin peint un paysage d'une grande beauté : qu'elle illustrait avec plaisir si ses pensées n'étaient pas une mélasse incompréhensible de craintes et frustrations, de questions. Quelle ironie qu'un ciel bleu éclate à sa sortie de bâtiment, un symbole de liberté presque effréné par le fait d'apercevoir au loin des barrières électriques à la mer. Pourquoi un mensonge est-il d'une telle splendeur ?

La nitescence venait de passer les portes d'un grand mouvement de bras, abasourdie d'avoir tant couru après un ras de marré d’individus ayant fait la même chose qu’elle. Une rafale de vent vient la frapper à travers la fine dentelle brodée de sa combishort blanche, la luminescence s’en protège d’un bras. Quel sentiment délicieux de mettre un pied à l’extérieur, seulement, seulement, ce n’était sans être tinté d’une touche d’amertume d’être un oiseau à qui on a arraché les ailes.

Elle s’était réveillée en plein milieu de couloir, vague. Ce n’est qu’en remarquant qu’elle avait du mal à se lever qu’elle fit son premier constat. Quelque chose n’allait pas avec son corps, elle se sentait lourde, et reprenait difficilement contrôle de son enveloppe charnelle. La clarté prit quelques instants pour assimiler son nouvel environnement, décidément inconnu. Un de ses premiers reflexes fut d’analyser le nombre de personnes autour d’elle. Ils étaient nombreux, que de visages d’inconnus, de l’ordre d’une vingtaine au moins se tenait dans son champ de vision, certains étaient déjà en pleine possession de leur moyens, d’autres semblaient dormir contre les murs.

Elle aperçoit un escalier au bout et d’autres personnes à sommeiller sur les marches. Les sons se font clairs, quelques-uns discutent, elle n’entend pas tout à fait ce qui est dit, il n’y a pas encore de brouhaha malgré la foule, la jeune femme note qu’ils ne doivent pas être beaucoup conscients à cet étage. Le rayon de soleil n’a pas paniqué, elle a seulement pris un moment pour reprendre ses esprits. Elle cherche si elle a son sac à main avec elle. En effet, elle le trouve à ses côtés, relativement sale, chose étrange car elle en prend particulièrement soin, seulement, impossible de trouver ses affaires. Pas de clés, d’argent, de carte d’identité, de soins, d’antidouleurs, de journal , rien, il n’y a plus rien.

En fouillant dans une des poches profondes du sac, elle trouve un téléphone qu’elle tente d’allumer sans y trouver de boutons. La jeune femme commence à sentir un semblant de stress, qu’elle souhaite évacuer au plus rapidement possible, tire sur l’encolure au ras de son cou nerveusement et se lève comme elle peut.

La voilà à marcher en direction des escaliers à espérer pouvoir se calmer un peu au moins. Une voix masculine se fait entendre dans le bâtiment. Un individu sous le nom du scientifique ultime annonce que chacune des personnes ici auraient été sélectionnée par la confédération des sciences universelles pour participer à une expérience sociale, qu’ils seraient sur une île pacifique loin de leur famille et amis, isolés et enfermés pour qu’ils ne s’échappent pas dans le cadre de ce test pour la simple raison qu’ils étaient spéciaux.

…sur une île au beau milieu du Pacifique dont il est absolument impossible de s'enfuir.

Bien sûr qu’une expérience sociale aurait besoin qu’ils ne s’en échappent pas pour que ces résultats en soient pertinents. Des expériences sociales qu’elle connaissait, toutes avaient marqué les participants le long du processus. Luce a un mauvais pressentiment.

Chacun des participants excelle dans une catégorie en particulier, d’où le terme d’ultimate. Le rayon peine à y croire, et elle remarque le teléphone qu’elle tenait s’allumer, un un « E.V.EPhone » affiché auquel elle ne prete pas plus d’attention, son nom, son nom de famille… Qu'est ce que ça pourrait bien être, l'ultime stripteaseuse ? L'ultimate rack ? Luce s'en moque bien sans trop savoir que faire d'autre.

Ultimate Swordsmaster
Lammy

Comment ? Vous voulez dire qu'il n'y a pas d'égal à ma personne au maniement d'épée ?
Mais...
Mais c'est ridicule !

Son expression est bien enjouée pour quelqu'un de déçu. Luce a un rire fort. Elle, l'ultime épéiste ? Quelle particularité ! Elle en est fière ! Elle sait que c'est loin d'être le moment, mais, Luce trouve ça être un exploit et s'en vante son égo d'un sourire sûre d'elle. Quelque part elle est déçue également, il n'y aurait donc pas d'égal à sa personne dans ce domaine. C'est bien dommage.

Elle pense pouvoir se permettre d'être légèrement méprisante vis à vis des autres manieurs d'épées qui se moquaient d'elle jusqu'à lors. Alors qu'est ce que ça fait ? C'est là que Luce remarque, qu'il n'y a personne pour se prosterner devant sa grandeur ou admettre qu'elle avait raison, parce qu'elle est seule, entourée de gens mais seule. Elle pense qu'elle essaiera tout d'abord d'approcher des personnes en espérant qu'ils soient du groupe des Lammies, quand la tension baissera un peu plus. Elle ne l'admet pas la jeune femme mais elle se sent assez euphorique, le stress de la situation se manifestant en elle par une perte de calme.

A l'annonce de la porte principale s'étant ouverte, elle a suivi le mouvement de foule en direction de la sortie, s'est dépêchée de se débarrasser de son stress au travers de la course et de l'adrénaline, écrasée elle-même entre deux colosses sans finesse, et poussée par inadvertance par un blond dont elle se souviendra pour toujours le visage. Elle les insulte bien sûr, et prend cette expression indignée, mais au final en sortant, elle était comme chacun d'entre eux, heureuse d'être en extérieur. C'est là qu'elle vit le ciel.

Ses sandales claquent contre le sol, de pas déterminés une fois sortie. Si peu n’allait pas la déranger. Aucun d’entre eux n’était en situation critique ou sur le point de risquer sa vie en participant à cette expérience. Même si le risque se posait pour certains, elle ne se sentait pas en danger à l’idée d’être encloîtrée avec des inconnus. Luce mettait un fort accent sur sa capacité d’adaptation et son indépendance, une opportunité telle était parfaite pour appliquer ses principes. Si ailleurs approcher autrui avec une bonne mine et un sourire aurait suffi pour qu’ils ne la considèrent pas comme une menace, ici c’était tout autre.

Luce était entourée d’individus, comme elle, tels des rats de laboratoires qu’on avait enfermés dans un semblant de paradis. Bien sûr qu’elle s’adressera à différents portraits qui réagiront à son encontre plus ou moins calmement, mais il y avait aussi le risque de coltiner ceux aux comportements dangereux créés par la force de la situation. On aurait dit ces visual novels aux environnements étouffants. C’était bien digne de science-fiction cette histoire. Le monde dans lequel elle vivait n’était pas tout à faire des plus logiques non plus. Peu importe la manière dont elle le pose, c’est une idée avec laquelle elle ne se familiarise point, de devoir vivre ici avec ces soi-disant génies. Non pas vraiment pour la situation dans laquelle elle se trouve, mais à cause de l’appellation selon laquelle tous ici seraient les meilleurs dans un domaine.

Par quel moyen avait-elle été désignée l’épéiste ultime ? Ce n’est point de la modestie de sa part, la jeune femme sait qu’elle n’est pas juste quelconque particulier à ce sujet. Elle en a collectionné des épées, elle en a manié également et en a battu beaucoup. Elle ne s’était mise à l’épée que très récemment cependant. Elle se serait attendue à ce que quelqu’un d’une plus grande ancienneté se trouve à son poste. Déçue est-elle sûrement, de sa montée fulgurante injustifiée à ses yeux car elle n’a pas battu d’adversaire à la hauteur. Luce n’allait pas juste se satisfaire d’un tel titre, il faudrait qu'elle le maintienne.

L’idée d’être elle-même entourée des personnes les plus douées dans leur secteur était quelque peu intimidant. Elle n’allait pas si facilement être prise au dépourvu, car elle était elle aussi de ses "Ultimate". Elle s'y fera éventuellement, et cherchera ceux qu'elle pense dignes d'être affrontés sur un même pied d'égalité qu'elle. Pour les quelques cas qui lui manqueraient de respect, elle les remettrait à leur place. Luce sourit, enthousiaste devant ce renouveau, ce risque d’être une aventure des plus amusantes.© 2981 12289 0

par **Tifani Stanley** Dim 26 Nov - 20:28

A new beginning

Bien au chaud, Tifani s'étira nonchalamment, étouffant à peine le bâillement qui la gagnait. C'était un de ces réveils difficiles, comme les lendemains de jours où elle avait trop bu. Son corps et son esprit n'aspiraient qu'à une chose, se reposer, et ce n'était pas elle qui allait les en priver. Elle ne s'inquiéta pas outre mesure de se retrouver au milieu de parfaits inconnus inconscients, et se contenta de regarder le plafond pendant quelques minutes, paisiblement. Le calme qui régnait était particulièrement agréable, et la lumière qui perçait par les fenêtres créait ces rayons de poussière qu'elle aimait tant. Les yeux mi clos, elle se contentait de savourer ce moment intemporel.

Mais un de ses camarades rompit assez vite ce moment, se redressant brutalement un peu plus loin. Ses yeux écarquillés par la peur et sa respiration haletante ne semblaient que s'accentuer au fur et à mesure qu'il parcourait l'immense pièce du regard. Tifani se redressa elle aussi, préoccupée par son état. Il était au bord de la crise cardiaque, visiblement. Mais le regard du jeune homme se teinta de soulagement quand il l'aperçut. Son attitude calme et détachée devait au moins autant le désorienter que le rassurer.

Prudemment, elle se releva, et entreprit de le rejoindre en enjambant les corps de ses camarades sans marcher sur qui que ce soit. Elle s'assit à côté de lui, se collant presque à lui, et malgré une certaine surprise, il ne broncha pas. Il était encore trop sous le choc, très certainement. Fermant les yeux, elle lui adressa un grand sourire sincère, et qu'elle voulait rassurant.

"Hey, moi c'est Tifani, et toi? Je sais pas vraiment ce qu'on fait ici, mais tu n'as rien à craindre. Tout le monde dort juste paisiblement.

- Je... d'accord. Merci."

Il sembla se détendre un peu, et ravie d'avoir pu aider, elle ne nota pas le fait qu'il ait oublié de lui dire son nom. Elle passa son bras dans le dos du jeune homme, le frottant un peu pour le réconforter, mais se releva assez vite. Une autre personne venait de se réveiller, visiblement perdue et terrorisée elle aussi. Ils échangèrent un regard, et il hocha la tête en silence. Désormais, leur mission à tous les deux serait de réconforter un maximum de personnes ici.

Elle se mit à circuler rapidement entre les corps qui s'animaient les uns après les autres, s'arrêtant juste pour soutenir et rassurer les personnes au fur et à mesure qu'elles se réveillaient. Mais même si elle gardait un air sérieux et souriant, en réalité, elle jubilait presque. Spontanément, certaines des personnes qu'elle avait aidées l'imitaient, et se mettaient à réconforter les autres à leur tour. Bien sûr, il y en avait toujours certains pour refuser l'aide et se renfermer sur eux même, mais... ça restait tout simplement formidable. L'idée que la plupart d'entre eux, après avoir profité de cet acte désintéressé, essayaient de transmettre un peu du calme et de l'apaisement qu'ils avaient reçu, quitte à risquer de le perdre. Elle était tout simplement ravie.

Petit à petit, elle réalisa assez vite à la panique qui regagnait la foule qu'ils étaient enfermés à l'intérieur. Les groupes essayaient chaque issue, méthodiquement, l'une après l'autre, en vain. Tout était verrouillé. Elle fronça les sourcils, mais elle n'était pas inquiète, juste un peu prise au dépourvu. Pourquoi enfermerait-on des milliers de personnes dans une salle immense, sans prévenir, et pendant leur sommeil? Ca n'avait pas de sens... Etait-ce juste une immense caméra cachée, ou un kidnapping de masse? Mais dans ce cas, où étaient les caméras, ou les armes pointées sur eux pour les forcer à garder leur calme.

Alors qu'elle sentait ses hypothèses tourner en rond, et la tension dans la salle augmenter, un sifflement attira leur attention à tous, et le silence gagna rapidement la pièce. Une voix qui n'avait rien d'humain, visiblement modifiée, et qui leur adressait un discours d'accueil faussement enjoué. La curiosité de Tifani fut très vite piquée. Alors ils étaient tous les meilleurs dans un domaine qui leur était propre? Tous ces gens qui l'entouraient, et paraissaient assez communs, étaient donc des génies, à leur manière? Elle avait du mal à ne pas être surexcitée par la nouvelle. Tous ces gens, tous ces maîtres réunis au même endroit... et elle avait la chance d'être parmi eux, de les côtoyer? C'était juste inimaginable.

Puis un objet se mit à vibrer dans sa poche, et elle en sortit avec surprise un étrange téléphone. C'était donc le moment de découvrir quel était ce talent caché qui lui valait d'être ici. Elle fronça les sourcils devant son écran, sincèrement décontenancée. Elle, l'ultimate flirt? Qu'est-ce que ça signifiait, exactement? Qu'elle était la meilleure personne avec qui flirter? Qu'elle était la personne avec qui flirter était le plus agréable? Mais elle n'avait jamais flirté qu'avec une seule personne, et cette personne était...

Elle referma le portable un peu sèchement, et satisfaite du clac de l'appareil, le rangea de nouveau dans sa poche. Mais son sourire s'effaça bien vite au vu des explications suivantes. Ils allaient être... les uns contre les autres...? Divisés en trois groupes pour des expériences? Le cadre était tout de suite moins attrayant, présenté ainsi, et le brouhaha qui s'était installé trahissaient le même avis de la part des autres ultimate. Mais bon, elle n'avait pas vraiment de raison de s'inquiéter, pas vrai? Ce serait sûrement des compétitions et des jeux bon enfant. Qui sait, peut être que leur réveil dans cette salle fermée était déjà une sorte de test psychologique, pour voir leur capacité à s'entraider et résister au stress? Si ce n'était que ça, ça allait bien se passer. Ou en tout cas, elle ferait tout pour que ce soit le cas.

Elle eut un sourire lorsque les portes s'ouvrirent, et formula un silencieux "Je l'avais dit" sur ses lèvres. Elle se contenta de suivre la foule nonchalamment vers l'extérieur, et une fois sortie de la foule, prit le temps d'observer les alentours. Comme le laissaient deviner les rayons de soleil dans la salle, le temps était magnifique, et il n'était pas le seul. Elle apprécia du regard l'organisation des bâtiments, des allées et des parterres, assez idéalement symétrique. L'endroit avait l'air agréable, et elle se voyait déjà arpenter ces belles allées au milieu de toutes ces belles personnes.

Elle se remit à marcher entre les petits groupes avec un grand sourire, sautillant presque, alors qu'ils se détendaient eux aussi à la vue de leur nouvel environnement. C'était une toute nouvelle vie qui l'attendait aussi, et pas des moindres. Des milliers de génies à rencontrer et découvrir. Des compétitions amicales pour exercer leurs talents en groupes. Une ville entière rien que pour eux. Et tout ça, sur une île immense, gratuitement. Que demander de mieux?

par **Mikako Bery** Dim 11 Fév - 14:02

♡

New place, new people, but still an empty heart

Berry, be happy!

Aïe.
T'avais sacrément mal à la tête, ma pauvre fille, les soirées arrosées ça te réussissait pas. Mais cette fois-ci t'étais pas vraiment dans ton lit confortable avec ses draps roses et ses couvertures toutes douces. Tu étais par terre, telle une pauvresse et tu te releva difficilement en regardant tout autour de toi. Non, tu ne connaissais pas cet endroit, et il y avait des gens, des paysans mal fringués, que tu ne connaissais encore moins. En bref : qu'est-ce que tu fiches ici ? Hier encore tu célébrais un nouvel exploit de Happy Berry et maintenant tu étais perdue.
Il ne fallait pas perdre la face dans tous les cas, tu t'étais mise debout et avait commencé, hésitante à observer l'endroit. Tu n'étais jamais venue ici, aucun visage ne t'était familier, et personne ne portait tes vêtements ! Quelle honte ! Et te voilà, te recoiffant nerveusement et marmonnant dans ta barbe. Tu étais stressée, terriblement stressée et tu n'avais pas envie que qui que ce soit s'en doute, même si tu ne les connaissais pas et qu'ils devaient être dans le même état que toi. Tu cherches ton téléphone, tu veux appeler ton père. Mais ton joli téléphone rose à clapet bien décoré a été remplacé par un appareil sobre et sans une couleur. Tu grimaces. En plus il ne veut même pas s'allumer. La poisse, quoi.

«Papa va bientôt venir me chercher, il doit avoir vu que j'ai disparu, non ?»

Tu as un petit rire nerveux. Et si personne ne venait te chercher, tu ferais quoi ? Tu te rassis au sol, jouant avec tes couettes. Tu n'avais pas l'intention de bouger avant d'avoir eu des explications de quelqu'un. Et, quelle chance, une annonce fut diffusée quelques instants plus tard, t'expliquant toute la situation! On aurait dit que tu avais le contrôle, mais c'était totalement faux, alors tu peux garder ce petit sourire pour toi.
"Ultimate."
Ce nom résonna gracieusement dans tes oreilles. Quelle satisfaction. Après tout ce travail, toutes ces années passées à coudre et créer, on te reconnaissait enfin à ta vraie valeur ! Tu faisais partie de la crème de la crème, des meilleures personnes de ce monde, les plus douées. Tu alluma cet... ce téléphone dont tu n'avais pas retenu le nom et vit ton joli prénom s'afficher avec ton titre et ce "groupe" dont l'Ultimate Scientist parlait. Tiens, c'était très rose pour le coup. Un joli sourire se dessina sur ton visage. Apparemment, il y allait avoir de la compétition et tu adorais ça. Tu te mis à nouveau debout, épousseta tes vêtements et rangea ton téléphone. Sans adresser la parole à qui que ce soit, sans même regarder les personnes autour de toi avec qui tu allais devoir vivre tu te dirigeas vers l'extérieur.
Une belle île se révéla devant toi et ton sourire ne se fit que plus confiant. Ah ! Enfin un endroit digne de toi, un endroit dans lequel tu aurais une inspiration infinie, et dans lequel tu montrerais que ton talent surpasse tout au monde. Tu pris une grande inspiration et décida de visiter cette nouvelle île, dans laquelle tu passerai beaucoup de temps désormais.

par **Andi Evan** Mer 21 Mar - 2:35

Son arrivée sur l'île

Cette impression de déjà-vu lui laisse un goût amer dans la bouche. Elle ne se souvient pas être venue ici… Mais au moins, cette fois-ci, elle se souvient de ce qu’il y a eu avant.
Et puis aujourd’hui, Andi est entourée. D’inconnus, certes, mais ça lui rend au moins le service de ne pas la faire se sentir seule au monde, et bientôt, elle se sent bête d’avoir même pensé à faire cette comparaison.
Il doit s’agir d’un kidnapping de masse, ou quelque-chose comme ça. Les autres autour d’elle ont l’air au moins aussi perdus, et les quelques bavards lui confirment sans qu’elle ait à leur parler qu’ils ne savent pas où ils sont. Elle en voit stresser, elle en voit pleurer, mais elle choisit de d’abord s’étirer.
Il n’est pas question d’aller questionner ou consoler chaque personne une par une… Andi se lève tranquillement et se masse les épaules, endolories car elle a dû être laissée évanouie contre le mur, avant de parcourir lentement les couloirs qui se déroulent face à elle. Elle ne sait pas où elle va mais au vu de la tête de tous les autres ici, elle préfère rester seule aujourd’hui – alors elle avance à tout hasard, à la recherche d’une sortie ou d’une personne qui aurait l’air moins perdue ou plus démoniaque les autres, pour avoir l’impression de trouver une solution.
Elle glisse sa main dans la poche de son jean et y trouve un téléphone qui n’est pas à elle, mais elle n’a pas le temps de s’en étonner qu’une voix étrangère parcourt tout le bâtiment.
C’est une voix d’homme, il se présente comme… l’Ultimate ? Scientist ? C’est ce qu’elle comprend. Puis il leur dit qu’ils sont tous eux-aussi des Ultimate, et là, elle comprend moins. Elle comprend qu’il a l’air de penser que chaque individu dans ce grand bâtiment a un talent particulier, mais c’est le nom d’Ultimate qui la fait tiquer, car il le cite comme s’il s’agissait d’une évidence, de quelque chose de grandiose dont tout le monde devrait être au courant… Du moins, c’est ce qu’elle comprend. Et ça ne lui plaît pas – elle n’aime pas découvrir quelque chose d’évident qu’elle ne connaissait pas.
Mais c’est à ce moment-là que le téléphone dans sa main s’allume, détournant son attention, et affiche le nom E.V.EPhone (encore un truc qu’elle ne connaissait pas, mais elle se doute que cette fois-ci qu’il s’agit d’une excentricité) puis Andi Evan, nom qu’elle connaît, ainsi que Ultimate Guitarist.
Elle fixe ce titre un instant. Elle n’aime toujours pas entendre ou lire le mot « Ultimate », mais le titre de guitariste lui est bien plus familier. Si elle a bien compris, elle est la personne la plus douée de cette Terre à jouer de la guitare – et ce n’est pas forcément choquant, car elle s’est toujours bien rendue compte de ses capacités, mais tout de même surprenant, pour la raison simple qu’elle n’y avait jamais pensé.
Comme elle tient à lire tout ce qui s’affiche à l’écran elle y voit aussi inscrit Cuddle et pousse un soupir exaspéré en découvrant une fois de plus un concept qu’elle ne connaissait pas.
La voix masculine traversant le bâtiment lui rend service, cependant, en reprenant soudainement pour expliquer qu’il a inventé ces trois groupes – Lammies, Cuddles, Splendids – pour faire des expériences et les pousser à être adversaires.
… Elle est au moins rassurée que ce soit, ça aussi, une excentricité, et pas une information qui lui manquait.
Et enfin, il s’est tu. Semblant avoir tous assumé que des portes seraient ouvertes, la foule se dirige vers là où elle pense être la sortie, et Andi se trouve prise dans le mouvement et forcée à suivre. Plus rapidement qu’elle ne l’aurait imaginé, elle se trouve dehors, sous le climat tropical des îles qu’elle ne connaissait que car elle en avait entendu parler en fiction ou dans des documentaires. Et elle ne sait absolument pas quoi faire.
Elle regarde son téléphone bizarre et y trouve assez facilement une fiche d’informations basiques à son sujet – et si basiques que ce sont celles qu’elle connaît – ainsi qu’un numéro de chambre. Elle en lève les yeux pour voir si elle identifie du premier coup quel est le bâtiment dans lequel sont les dortoirs…
Et soudainement, se met dans une colère noire. Elle serre les poings, elle se retient de taper violemment du pied ; elle a envie de crier que c’est n’importe quoi et d’ordonner à quelqu’un, quiconque, de la ramener chez elle de ce pas. Elle n’est pas prête à recommencer une nouvelle vie tout à coup, c’est trop récent, elle n’en a pas envie, elle était très bien là où elle était et elle n’a pas envie d’être à nouveau entourée d’inconnus. Elle trouve que c’est n’importe quoi ces conneries d’Ultimate, qu’elle n’a pas envie qu’on fasse des expériences sur elle, qu’elle ne veut vivre que pour elle-même et qu’elle veut jouer de la guitare dans son coin pour le seul plaisir de ses oreilles et de l’art de la musique en lui-même-
Un jeune inconnu qui marchait près de là où elle s’est arrêtée trébuche sur une branche au sol et se rattrape sur son épaule. Elle se retourne immédiatement, prête à l’envoyer par la seule force de ses bras dans l’océan pour qu’il lui foute la paix, mais il la regarde d’un air tout mignon et terrifié et s’écrie :
« Oh mon Dieu, mademoiselle, je suis désolé ! Je voulais pas – j’ai pas fait exprès, je… moi aussi, je suis un peu stressé… »
Il baisse les yeux, prêt à être envoyé par la seule force des bras de cette inconnue aux cheveux rouges dans l’océan, mais le regard de celle-ci s’adoucit tout à coup et elle lui pose une main sur l’épaule en lui disant, un doux sourire aux lèvres :
« C’est pas grave, t’en fais pas ! »
Puis elle recule d’un pas, l’inspecte de haut en bas, et une lueur joueuse et curieuse dans les yeux, lui demande immédiatement :
« Eh, dis-moi ! C’est quoi ton Ultimate à toi ? »
Elle sautillerait presque, elle est prête à demander à tous les inconnus qu’elle croise quel est leur Ultimate à eux pour voir si elle aurait pu le deviner rien qu’en les voyant. Elle se plaindra de s’ennuyer ou quelque chose comme ça quand elle aura au moins fini de faire ça.

andi evan | words: 1075 | notes: she's ready

robb stark

par **Rozetta Kuchinashi** Sam 12 Mai - 15:39

Kuchinashi
Rozetta & Trop de
gens

Arrivée sur l'île

Et je me retrouve encore plus seule que jamais, entourée d'inconnus, sans Hisashi sur qui je pouvais toujours compter.

Un brouhaha. C'était le premier son qui arriva aux oreilles de Rozetta. Son crâne lui faisait un mal de chien. Elle ouvrit doucement les yeux et se massa les tempes. Que s'était-il passé ? Pourquoi était-elle ici ? D'ailleurs, c'était où ici ? Elle se releva doucement et s'assit en regardant tout autour d'elle. Des gens, plein de gens, et un bâtiment qu'elle n'avait jamais vu de sa vie. C'était grand, trop grand et elle en avait le tournis. La jeune fille observait autour d'elle tout en réfléchissant. Ca n'avait aucun sens, s'était-elle fait kidnapper ? Dans ce cas tout le monde ici aussi ? Mais ce n'était pas possible, hier encore elle était avec Hisashi. Hisashi qui n'était pas avec elle. Elle se sentait terriblement seule à nouveau. Enfin, ce sentiment ne la quittait jamais vraiment. Mais elle était si confuse qu'elle l'oublia immédiatement. Elle n'osait pas bouger, elle ne savait pas quoi faire. Elle fouilla rapidement ses poches, rien, nada, juste un smartphone ne s'allumant pas. Et d'un coup une voix grésilla dans les haut-parleurs.

Ultimate...?

Alors Rozetta était sans doute l'ultime poète ! Elle avait passé toute sa vie à écrire des poèmes, ce ne serait pas étonnant... Le smartphone qu'elle tenait dans ses mains s'alluma et elle eut un sursaut -elle n'avait toujours eu qu'un téléphone à clapet, ça lui faisait bizarre. Son nom apparut à l'écran. Elle retint son souffle : quel titre avait-elle obtenu ? Il s'afficha doucement à son tour, elle avait l'impression que le temps était au ralenti. Est-ce que ses parents seraient fière ? Est-ce qu'elle pourrait les contacter avec ce téléphone ? Oh non, ils devaient s'inquiéter, elle espérait qu'ils étaient au courant, et que Hisashi le savait aussi sinon ils seraient terriblement inquiets ! Le titre se refléta dans les yeux tristes de Rozetta.

Ultimate Pyromaniac.

L'ultime pyromane...? Elle était donc si forte que ça avec le feu ? Elle aimait beaucoup jouer avec mais ne pensait pas qu'elle méritait un titre pour ça ! Elle appartenait au groupe des Cuddles, un nom très mignon mais qui ne suffit pas à la rassurer. Pourquoi c'était elle l'ultime pyromane ? Elle n'avait rien fait de spécial, de plus son père était pompier, c'était ridicule ! L'homme se tut et les portes du bâtiment s'ouvrirent, provoquant un mouvement de foule, les gens se précipitant dehors. Rozetta se leva doucement et alla à la fenêtre.

Ils étaient donc sur une île, sans pouvoir contacter l'extérieur et sans pouvoir s'enfuir. Oh, Hisashi, est-ce que tu es là, toi ?

par **Lauria Yume** Mar 12 Juin - 15:41

Arriver sur l'île

Aïe, ma tête... Quel réveille difficile... J'ouvre doucement les yeux, encore dans les vapes je regarde autour de moi, je ne reconnais rien, je me frotte les yeux comme une enfant innocente qui sort d'une douce nuit de sommeil. Malgré ça, je ne reconnais toujours rien, ni... Ces gens autour de moi, je suis perdue, où suis-je ?
Je regarde un peu partout, je ne me sens pas bien, j'ai peur, mais je ne cède pas à la panique, je risque d'être encore plus effrayée en faisant cela. J'observe, les autres, ce qui m'entoure, s'il y a une sortie ou quoi que ce soit qui puisse nous aider à savoir où nous sommes ce n'est pas en s'agitant que l'on risque de le trouver, mais je me fais le pari à moi-même que personne ne sortira d'ici tant que la personne derrière cet enfermement ne se décide à nous laisser partir.
Je fouille dans mes poches, mais ne trouve rien, enfin rien qui ne m'appartiennes. Il y a seulement un téléphone, il ne s'allume pas, le contraire m'aurait étonné.
Une voix, masculine venant des haut-parleurs du bâtiment se fait entendre. La personne derrière cette voix se dit être l'Ultimate Scientist. Il nous explique les raisons de notre venus ici, au moment où il parle de nos catégories dans laquelle on excelle j'ai directement pensé aux jeux pour ma part. Je n'aurais jamais qu'être doué dans un domaine me mettrais autant dans la merde. Comme de par hasard, nos téléphones appelé des " E.V.EPhone " s'allument et affichent nos noms complet, notre Ultimate et ce qui semble être les groupes à laquelle nous avons été affilié. Le mien se nomme " Splendid " et je serais contre les deux autres groupes de cet endroit, cette situation me met hors de moi, je mords mes lèvres, j'ai la rage. J'espère pour l'Ultimate enfoiré qui se cache qu'on ne se verra jamais. Il devient de plus en plus dur de se retenir, surtout lorsqu'il précise que des expériences seraient menées sur nous.
Tandis que j'essaie désespérément de contenir ma rage, les portes du bâtiment s'ouvre, de l'air frais s'engouffre dans la pièce, une petite brise me caresse la peau et je me détends un peu, de toute façon je ne peux rien faire maintenant, je dois attendre, je trouverais le bon moment pour m'amuser avec cet homme.
Je sors, je n'ai pas trop le choix, les gens derrières moi me poussent, nous sortons tous, je remarque une île charmante, le seul bémol ce sont les grillages renforcés et électrifié qui nous entoure. Certaines des personnes qui étaient présentes dans le bâtiment avec moi vont essayer de monter sur celui-ci, je pense que ce sont-là des Ultimates Idiots. Ils savent que c'est électrifié, c'est indiqué et quand bien même ils se risquent à monter dessus. Quelles bandes d'abrutie. Je Reprends le téléphone qui a été laissé et l'examine, il ne semble contenir que des informations de bases, il n'y a aucun contact, rien d'intéressant. Il semblerait qu'on puisse s'en servir comme d'un téléphone normal, j'essaie donc d'appeler les urgences françaises, le 112 sans succès, j'essaie donc d'appeler le 911, on ne sait jamais ça peut marcher, mais même résultat. On ne peut joindre personne, personne d'extérieur à cet endroit en tout cas. Je pense que l'on peut joindre d'autres Ultimates seulement. Bon il y a un numéro de chambre, chambre 102, on va commencer par aller là-bas, en espérant que je ne me perde pas.

(c)Mellusa ~

par **Ultimate Imposter** Ven 22 Juin - 23:50

De nouveaux lieux à connaîtreCharlotte SpearJe déteste avoir la même-chose que tous les autres, et il en va de même avec les téléphones. Quand j'ai tant vanté les mérites de mon nouveau téléphone pas cher et convenant parfaitement à mes besoins, mes amies ont commencé à toutes acheter le même, et dès-lors, je n'en voulais plus.Les yeux fermés, je me sens perdu?. J’entends des murmures autour de moi, des bruits de pas, le son de vêtements qui se frottent. Je n’ose pas ouvrir les yeux, je ne sais pas où je suis. Ma mémoire me fait défaut, je ne pas où j’étais ni ce que je faisais avant de me retrouver dans cette situation. Mais je n’ai pas le choix. Je ne peux pas me permettre de rester comme ça, sans même savoir à quoi je ressemble. Alors j’ouvre les yeux – et c’est une bien plaisante apparence que je me trouve.

Charlotte Spear cligne un moment les yeux, visiblement pour s’adapter à la lumière du jour. Elle semble s’être réveillée assez tard – il n’y a pas tant de monde autour d’elle, et les personnes présentes sont déjà en train de discuter. Surprise, elle est prête à dire quelque-chose, en entre-ouvre la bouche pour prononcer une syllabe illisible, pour ne finalement rien dire, et seulement observer ce qui l’entoure.
Elle tend aussi l’oreille – elle comprend rapidement que tout le monde ici est aussi perdu qu’elle, et que personne ne sera apte à répondre à ses questions. Croisant le regard d’un inconnu, elle sourit par son habituelle politesse, mais son expression à la suite laisse rapidement à penser qu’elle se demande si ce geste était réellement bienvenu.
Elle se lève, pensant sûrement qu’il n’y a d’autre moyen de trouver une sortie à un bâtiment inconnu que de la chercher, mais ne s’est pas encore trouvé une direction dans laquelle aller que sa réflexion est coupée par une annonce sortant des enceintes entreposées de partout.
Il s’agit de talent ultime, de remplacement de téléphone, d’île sur laquelle ils sont tous enfermés ; les sourcils de Charlotte sont si froncés qu’ils semblent prêts à traverser ses yeux. Elle ne doit pas savoir s’il s’agit d’une plaisanterie, ou s’il y a de quoi se mettre en colère – en tous cas, il n’y a rien de plus qu’elle puisse faire que sortir le fameux bijou de la technologie de sa poche et en fixer l’écran, attendant qu’il lui donne les informations promises.
Elle a l’air bien confus de trouver sous le nom de l’appareil, « E.VEPhone », des points d’interrogations à n’en plus pouvoir, suivi d’une idiotie en guise d’«Ultimate », et finalement, un talent qui semble mieux lui convenir. Ultimate Model – elle doit supposer que ça confirme qu’il s’agit bel et bien de son téléphone, smartphone devine-t-elle sûrement, d’une marque étrange. Finalement, il y a un inscrit un nom étrange, « Lammy », mais une fois de plus elle n’aura probablement pas eu le temps de se questionner, que les enceintes se sont à nouveau activées pour tout lui expliquer.
« Aaah. » prononce-elle par ce qui semble être un réflexe, mais avec sa voix habituellement calme, tant que l’on pourrait croire qu’elle n’est pas surprise.
Elle entend le bruit de portes qui s’ouvrent un peu plus loin, et surtout les réactions directes de tous ceux ayant remarqué la même-chose. Lentement, le regard fixe, ne cachant pas qu’elle est perdue dans ses pensées, elle descend l’escalier auprès duquel elle se trouvait vers la source du bruit, et quand elle atteint presque le rez-de-chaussée, glisse en avant si subitement et d’une manière si surprenante que personne autour n’est assez rapide pour l’aider. Elle essaie bien évidemment de se rattraper – mais en lançant son bras vers la rambarde, elle y cogne particulièrement violemment son nouveau téléphone, qui avec un « crac » se plie légèrement, mais assez pour être détruit, quand son bras rencontre à nouveau une marche d’escalier alors qu’elle roule en avant.
C’était une chute bien spectaculaire, et sûrement aurait-elle été moins folle si elle n’avait pas essayé de se rattraper. Rapidement, trois personnes s’approchent d’elle, surprises et inquiètes. « Ça va, madame ? » demande une jeune fille, les autres muets de stupeur, face à leur situation et à celle de Charlotte – celle-ci s’assoit et répond « je… » avant de regarder machinalement son téléphone et réaliser qu’il est en bien mauvais état. Elle appuie sur tous les boutons, rien n’y fait, il ne s’allume pas.
« Oh… Oh nooon. Ça ne peut pas être une bonne chose, ça. » dit-elle, un air plus déçu que dévasté, et à cela l’inconnue répond « effectivement », et un jeune homme à côté ajoute « je suppose que c’est toujours mieux que si vous vous étiez cassé un os… »
Charlotte sourit, l’air légèrement gêné. « En effet, » dit-elle, et elle se relève sans aide, « et je suppose que j’ai de plus graves problèmes à l’instant. »
La conversation se termine sur des sourires imbibés de stress – l’Ultimate Model ne s’est pas blessée, et si c’est avec un air inquiet qu’elle remet son téléphone déjà cassé dans sa poche, elle suit rapidement les autres vers le bâtiment où elle trouvera la chambre 103, où apparemment elle avait - heureusement - déjà vu qu’elle devrait loger. © 2981 12289 0

par **Aran K. Mac Namara** Sam 23 Juin - 11:59

Aran K.
Mac Namara

Et beaucoup
de monde

Arrivée sur l'île

Tiens, ça faisait longtemps que j'avais pas aussi bien dormi.

Ce n'était pas vraiment parce qu'Aran avait dormi mais plutôt parce que ça avait été quelque chose de plus profond, ça n'était pas un sommeil naturel. Néanmoins il ne se souvenait ni dans quelles conditions il s'était endormi, ni comment il avait pu rester endormi si profondément pendant longtemps - et avant qu'il ait eu le temps de se poser plus de questions, il réalisa qu'il n'était pas vraiment dans sa chambre ni un quelconque endroit habituel. Il se leva donc et s'approcha de la fenêtre la plus proche pour regarder à travers.

Il s'enthousiasma bien vite en voyant la mer à perte de vue et le paysage paradisiaque de l'île et fut très vite calmé par le fait qu'il ne reconnaissait en rien l'endroit et qu'au loin, il lui semblait apercevoir comme une barrière, sûrement pour empêcher quelque chose de passer, si c'était eux ou quelqu'un d'autre. Il ne connaissait personne également dans ceux qui se trouvaient dans la même pièce que lui et se sentait un peu perdu - qui serait donc à l'aise dans cette situation ? Il entendait les gens autour de lui paniquer, et pourtant il ne bougea pas. Il aurait aimé rassurer toutes ces personnes mais il ne les connaissait pas, il ne pouvait rien faire et se sentait impuissant.

Qu'est-ce qu'il se passe ?

La question de Aran trouva vite un réponse - les hauts parleurs diffusèrent très vite l'annonce de l'Ultime Scientifique, ne faisant qu'attiser la curiosité du garçon. Il sortit le téléphone de sa poche, et le regarda s'allumer. Un E.V.Ephone ? Quel drôle de nom. Mais bon, il devrait faire avec, il n'avait apparemment pas tellement le choix. Il vit son nom apparaître, même le "Kelly" que tant de gens oubliaient était affiché. Il baissa les yeux pour lire "Ultimate Marine Biologist". Aran laissa échapper un petit rire, mélange de satisfaction et de fierté - s'ils savaient ! Sa passion pour l'océan lui avait donc donné ce titre incroyable ? Il se serait cru dans un jeu vidéo ou un roman policier ! Le nom du groupe auquel il appartenait désormais apparut à son tour. C'était donc les "Splendid". Il eut un sourire de satisfaction à nouveau.

C'est un bon choix, ça me correspond parfaitement.

L'Ultimate Scientist se tut. Les portes s'ouvrirent et parmi la confusion générale, Aran fut le premier à ranger son téléphone et à quitter le bâtiment. Il y avait tout un océan qui l'attendait, il n'avait pas que ça à faire !

par **Reed O. Aslan** Sam 17 Nov - 21:29

head aches like hell

and i don't feel your hand in mine where i wake

c'est des rayons dans les yeux qui le réveillent
spectres jaunes et rouges titillent sa rétine
vient d'abord le grognement des matins
de la tête encore dans l'arrière train
maux de crânes accompagnent avec volupté
ses dents qui les unes contre les autres viennent grincer.
désagréable position que celle du sommeil peu anticipé.
reed prend conscience peu à peu d'où il est.

au beau milieu d'une salle, au sol d'un tapis brodé
puisqu'il ne reconnait en rien l'endroit où il se trouvait
sa première réaction eût été de rapidement voir où
étaient les sorties les plus proches. son corps las,
de fourmis ne l'aide point. manquer d'avoir une crampe
à la jambe semble lui indiquer également qu'il est là
depuis beaucoup plus longtemps qu'il le croit.
le belge n'a pas besoin de glisser ses mains dans ses
poches pour remarquer que ses affaires manquent de
son manteau noir, l'état de ses vêtements, dont ses pompes
cirées à merveilles de ce qu'il se souvient rencontre son oeil
septique et une mine dégoûtée.
de la saleté, même, des rayures..? tant il ne comprend pas
pourquoi on l'a laissé ainsi de tous ses moyens, autant,
il était sûr d'être en un milieu dangereux.
reed persuadé qu'il ait été drogué de par son encore latence
à comprendre ce qui lui arrivait murmure des injures tout haut.

▬ putain de-

(il fait tomber le téléphone qu'il avait en main.
un modèle qui ne lui est pas familier du tout
pas de design qui sorte de l'habituel ou de
marque signature d'une compagnie ou d'un
groupe. ce téléphone ne semble pas s'allumer)

main dans la chevelure, et réalisation du monde
qui l'entoure. il n'est pas seul. et sa vue est encore
trop floue, et ses tempes sonnent trop fort pour
qu'il puisse ignorer les effets de la douleur dans sa
boite crânienne. s'il se réveille dans un tel état,
c'est que ce sommeil n'a rien de naturel, ça et, la
dernière fois qu'il était conscient il se souvenait
être sorti le soir comme il lui arrivait de faire pour
rencontrer quelques de ses camarades avec lesquels
discuter affaires. et vu qu'il changeait tout le temps
le lieu et l'heure de ses rendez-vous il n'imaginait pas
pourvoir être suivi. à tort peut-être parce qu'il était
ici. il n'y a aucun moyen que la personne qui l'ait
amené ne sache pas de qui il s'agit. il voudrait se
déplacer au plus vite mais à se voir seul conscient
où qu'il soit se précipiter pourrait fort lui coûter. ceux qui
les tiennent ici ne doivent pas être trop loin.
tôt, il s'est levé tôt il remarque, les 7h sur son poignet.
les visages qui l'entourent qu'il trouve au sol, sur des chaises,
contre les murs peignent des expressions bien trop paisibles.
il se lève alors, muscles endoloris, l'odeur de la sueur qui le
rassure dans sa théorie d'être ici depuis dieu ne sait qui.
aucun moyen pour lui de savoir quel mois il est, juste l'heure.

reed tente d'ouvrir la fenêtre. sans grand résultat.
frapper la vitre de ses poings est également inutile
l'issue n'est pas complètement condamnée, de
vue du moins. il pouvait se voir à un étage du bâtiment
comme ça il aurait dit 4ème ou 5ème. parce qu'il est
si tôt, qu'aucun bruit ne se fait entendre là derrière la
porte, il décide de sortir de cette salle. surpris d'en voir
d'autre, des gens, d'ethnie, de tailles et d'ages diverses
et variés, tous inconscients ou semblant dormir paisiblement
chloroforme à sertraline, reboxetine jusqu'à risperidone
quelque soit ce qui ait été administré, la 1ère dose ne pouvait
dépasser un certain seuil de quantité, quel que soit
où il se trouve, c'est une organisation derrière tout ça
elle seule pourrait si facilement mettre en commun
un si large groupe de personnes. qui plus est plus le nombre
de kidnappés est élevé, plus il y a un risque que ça
se sache. quiconque a organisé un tel manège
doit être influent, soit, exactement le type de profil
d’individu qu'il essaierait d'éliminer personnellement.
et où qu'il soient cet endroit doit être (à ta colère
la plus vive) un endroit complètement isolé.

(tu avais remarqué au loin, la mer
les vagues échouer contre des parois rocailleuses.)

autant de gens dans un batiment pareil.
autant de risques pris... à quel but ?
il connait les ransons mises sur sa tête,
mais il a vu des enfants, ici, certains même,
ayant l'air d'être encore en maternelle.
beaucoup trop pour qu'il ne s'agissent
que de gosses de familles riches, il n'avait
qu'à regarder comment ils étaient habillés,
pas de bagues gravées au nom de royauté,
pas de vêtements à qualité bien trop grande
pour leur âge - du moins, pas que.
lorsque reed fait le tour des salles,
salles de classes, salles plus, disons
étranges... il constate à chaque fois que
les fenêtres sont complètement bloquées.
il va jusqu'à croiser des personnes endormies
dans les escaliers, qu'il enjambe sans difficulté.
d'autres salles lui sont restreintes d'accès.
la recherche de quelque chose, n'importe quoi
qui puisse lui donner une piste plus claire d'où
il se trouve est vaine. cependant au bout d'une
heure et quelque il commence à en voir d'autres
se réveiller, confus, énervés. reed explique
ce qu'il a remarqué, certains s'en vont
chercher eux mêmes une sortie, d'autres
l'accompagnent, plus docile à ses mots.
le monde qui se lève est significatif d'explications
à donner encore et encore, ce dont il se charge
un petit groupe le suit, motivé par le fait de
rassurer les plus jeunes, apaiser les autres
forcer les fenêtres à plusieurs dans l'espoir
que la vitre se casse fasse à leur efforts.

▬ c'est fait de béton ce verre ou quoi ?

frustration, soupirée, poings en feu, saignants presque.

▬ aucune idée, j'ai regardé les autres salles, les fenêtres étaient toutes fermées aussi

peur, affamée, regard perdu et peine à l'oeil

▬ mis à part des escaliers, des salles et des toilettes y'a rien d'autre...

calme feinté, trace d'inquiétude présente.

▬ j'ai pas vu de trappe ou passage secret ou autre semblant de porte ou quoi. par contre. je trouve qu'il y a beaucoup d'écrans et d'hauts parleurs dans les salles ?

curiosité, réflexion, anxiété boostant l'observation.
reed lève un sourcil à cette remarque.

▬ ...ça doit être par ça que ceux qui nous ont amené ici communiqueront avec nous. s'ils nous voulaient morts, on le serait déjà.

les regards s'échangent de manière fluide.

▬ pas un rigolo toi hein ?

▬ c'est ma manière de gérer le stress

et si reed sourit par assurance, c'est plutôt pour ne pas inquiéter davantage.

▬ j'admire votre sang-froid quand même.

les autres semblent sincèrement flattés.

▬ il doit avoir une grande entrée vu la taille du batiment. on peut pas s'être retrouvés là en passant par des fenêtres. j'suis sûr qu'on en trouvera une à au moins un des étages en dessous.

c'est au rez de chaussez que se trouve la grande sortie.
sur laquelle se ruent beaucoup d'entre eux. et autant,
si reed participait avec cette amertume, cette haine,
de se retrouver ici contre son gré. la force ne mêne à
rien. et autant, il se trouvent de plus en plus nombreux
à la pousser cette porte. plus de gens, qui se réveillent,
plus de têtes. plus de peurs. plus de pleurs. mais.
aussi plus de force. plus d'ardeur. plus de détermination pure.

certains désistent. d'autres remontent les escaliers, dans
l'espoir de trouver la personne en plus qui puissent
leur ouvrir les portes. le temps passe et reed se pose.
il se pose, se pose plein de questions, se tient là
en se demandant si c'est vraiment juste de continuer.

▬▬▬

l'annonce détonne comme des bombes.
éclatante que la lumière de son téléphone sur
sa peau maintenant asphalte éblouie par l'écran.

Confédération des Sciences Universelles,
vivre isolés, de la famille, et des amis
Ultimate, exceller, "E.V.EPhone", et...

Reed Oswald Aslan ▬ Ultimate Terrorist
Splendid

Ultimate
...

oh.

les portes s'ouvrent. les enjeux mis sur la table.
confusion est grande pour beaucoup. lui donc.
des expériences... pourquoi au juste ? et du coup,
où se trouvaient-ils exactement dans le pacifique ?
reed sort après la foule. premier réflexe avec le
téléphone maintenant accessible, appeler des numéros
familiers. Emma. Tara. Clay. sans réponse.
une ligne interne ? à naviguer sur l'interface il voit
que l'E.V.Ephone présente des informations à son sujet,
accompagné d'un numéro de chambre.

...

quelqu'ile dont il s'agit. reed était abasourdi à ce
que cet ultimate scientist attende que son "élite"
trouve les chambres sans aucune claire indication.
les foules se dissipent, des groupes se forment.
on lui fait signe, cet homme dans sa vingtaine
qui prenait fortement plaisir à frapper des vitres.

▬ hey, j'ai cru je t'avais perdu avec la foule.

▬ oui. décidément, il y a énormément "d'élite".

▬ m'en parle pas, je me remet toujours pas de l'histoire qu'on a entendu là...

▬ à dormir debout, hein ? j'irais pas vérifier moi même si ces pylônes électriques n'iront pas électrocuter les personnes qui s'en rapproche de toute façon. Et honnêtement, ça m'échappe comment un truc pareil peut même fonctionner.

le danger est toujours présent, ce même s'il s'accompagne d'un brin de liberté. son interlocuteur hausse les épaules.

▬ j'ai pas pris la peine de te le demander avant mais... à qui ai-je l'honneur ?

reed lui répond sans aucune hésitation.

▬ reed, ultimate mad bomber. et toi ?

› REED O. ASLAN
› 27
› TERRORIST

› PEOPLE
› ALL OVER
› THE WORLD

summer › 1rst year › with frustration

☾

par Contenu sponsorisé

[RP GLOBAL] Votre arrivée sur l'île.

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